assurance-vie à deux fonds :

nos bons plans de la semaine pour votre argent

Croquis de Karl Lagerfeld, adresse select à Madrid, assurance-vie à deux fonds : nos bons plans de la semaine pour votre argent.

S’acheter un appartement d’exception à Madrid où l’immobilier reprend des couleurs ou une oeuvre d’art dans le cadre d’une vente caritative au profit des artistes ; jouer certaines niches de l’immobilier francilien ; investir dans un objet ayant appartenu au célèbre couturier Karl Lagerfeld ou un contrat d’assurance-vie à deux fonds : tels sont nos bons plans de la semaine pour votre argent.

Vente caritative en faveur des artistes Mise de départ :
Profil de risque :
Pendant vingt ans, l’association Premier Regard a soutenu les jeunes artistes pour les faire connaître et les aider à exposer. En échange de ce coup de pouce, chacun lui donnait une création originale. Voilà maintenant deux ans que cette structure a cessé son activité. C’est son fonds, riche de 90 oeuvres, qui fera l’objet d’une vente caritative chez Artcurial le 11 septembre. Les sommes collectées seront versées à la Fondation des artistes qui organise des actions en faveur des jeunes créateurs et aide ceux en fin de carrière à la retraite.
« Tous les lots seront présentés au prix unique de 500 euros. Ce catalogue donnera l’occasion d’acquérir des oeuvres d’artistes désormais reconnus sur le marché de l’art et par des institutions. Les acheteurs les plus aventureux pourront sortir des sentiers battus en faisant des choix audacieux » , commente Arnaud Oliveux, commissaire-priseur et directeur associé spécialiste de l’art contemporain d’Artcurial. On retient, entre autres, des photos de la plasticienne Latifa Echakhch issues de sa série « Types » (2002), A nous deux (2009), une grande acrylique sur toile de la peintre Marion Charlet, et La Main de Dieu (2022), une céramique émaillée signée Etienne Pottier.

Deux fonds euros pour un contrat Mise de départ :
Profil de risque :
Effet nouveauté ou vrai bon plan ? L’avenir le dira. Lancé fin juin, Lucya Cardif, le contrat d’assurance-vie 100 % digital assuré par BNP Paribas Cardif et distribué en exclusivité par la plateforme Assurancevie.com, connaît un démarrage en trombe. Au milieu de l’été, ce site indiquait avoir déjà collecté plus de 35 millions d’euros et, compte tenu de cette trajectoire, prévoit d’atteindre 100 millions d’euros d’ici le mois d’octobre. « On enregistre près de 1.000 nouveaux clients par semaine. Le portrait-robot de notre assuré : un homme de 42 ans avec un encours moyen de 70.000 euros » , précise Edouard Michot, fondateur et dirigeant d’Assurancevie.com.
Les caractéristiques de ce nouveau contrat ? D’abord, il offre deux fonds en euros dont un (Euro Private Stratégies) est particulièrement vitaminé. Il rapporte un peu plus de 3 % dès le premier euro versé et sert 4,10 % au-delà de 500.000 euros de dépôts. « Ce contrat est accessible dès 500 euros sans condition d’investissement sur les unités de compte, tout du moins jusqu’à 5 millions d’euros » , indique Edouard Michot. Ensuite, sa gamme des unités de compte recense plus de 2.300 supports. On y trouve des OPCVM, ETF, des fonds immobiliers, du non coté et 1.400 actions en direct. Les frais d’entrée et de sortie sont nuls et les frais de gestion des unités de compte sont de 0,5 %, soit un tarif compétitif. Comptez 0,25 % de frais en supplément en cas de gestion déléguée.

Adresse chic à Madrid Mise de départ :
Profil de risque :
En quête d’un pied-à-terre à Madrid ? Sachez que le marché immobilier madrilène reprend de la vigueur avec une hausse de l’ordre de 6 % depuis un an. Signe de cette bonne santé de la pierre dans la capitale espagnole, l’existence de nombreuses opérations de rénovation d’immeubles dans les beaux quartiers avec des prix avoisinant 15.000 euros le mètre carré dans les secteurs résidentiels de Justicia, Salamanca, Chamberì et Almagro. C’est dans cette partie cotée de la ville que cet appartement est proposé par John Taylor Madrid à 2.985.000 euros.
Dans un immeuble de la calle de Fortuny, proche du Paseo de la Castellana, ce bien rénové compte 340 m avec 3,10 mètres de hauteur sous plafond. En plus du salon et de la salle à manger, cet appartement dispose de quatre chambres toutes équipées de leur salle de bains. S’ajoute à cet ensemble une zone de services. De plus, l’immeuble bénéficie d’une conciergerie. En Espagne, impossible pour un Français de financer à crédit l’opération avec une banque du pays. Deux options sont donc envisageables : payer comptant ou obtenir un crédit auprès d’une banque française qui demandera en échange une garantie avec un bien situé dans l’Hexagone.

Variations autour de Karl Lagerfeld Mise de départ :
Profil de risque :
Brita von Maydell, une journaliste allemande réputée dans le monde de la mode, a entretenu pendant près de cinquante ans une amitié singulière avec son compatriote, le couturier Karl Lagerfeld (1933-2019). Vivant tous les deux à Paris, ils se sont régulièrement fréquentés à la fois pour le travail et pour le plaisir. Cette proche du « Kaiser » a conservé quelques cadeaux et souvenirs de leurs échanges et de leur complicité. Ce sont certains de ces objets qu’elle s’apprête à céder aux enchères.
Accessible en ligne depuis le 31 juillet, cette dispersion orchestrée par la maison Millon, s’achèvera le 11 septembre. On y trouve pêle-mêle une série de croquis (2010) réalisés par le célèbre couturier, comme une représentation humoristique de Ségolène Royal, Valérie Trierweiler et François Hollande (2.000 à 4.000 euros) et son autoportrait en croquis réalisé en 2008 pour Chanel (1.500 à 3.500 euros). Plusieurs photos sont aussi proposées, telle une vue sur la Seine depuis son appartement parisien du quai Voltaire (1.000 à 2.000 euros), trois lithographies sur pierre signées de sa main (1.000 à 2.000 euros) et son portrait en carte de voeux réalisé en 2015 par Pierre & Gilles (600 à 1.200 euros), couple d’artistes plasticiens français. Un des clous de cette vente est une édition limitée (n° 27) de la poupée 1.000 % « Chanel x Be@rbrick » (2006) en plastique moulé (4.000 à 6.000 euros).

Facettes de l’immobilier francilien Mise de départ :
Profil de risque :
Investir dans de l’immobilier axé sur la petite enfance, la santé et le commerce de bouche. Tels sont les actifs qui ont récemment fait leur entrée dans le portefeuille du fonds SLP de Colombus REIM, un véhicule d’investissement conçu par le groupe Colombus et géré par Acer Finance. Accessible à partir d’une mise de fonds de 100.000 euros, ce placement joue aussi la carte du coliving , des bureaux parisiens bien placés à rénover et des centres médicaux (ophtalmologiques par exemple). « Le momentum d’investissement est opportun car les prix de l’immobilier ont déjà baissé de 15 à 20 %. Et cette tendance devrait encore se poursuivre. Cela va mécaniquement restaurer la rentabilité » , affirme, optimiste, Jérémie Ifrah, cofondateur et directeur de Colombus AM. Lancé en 2021, ce fonds compte un portefeuille concentré sur Paris et sur la première couronne, réparti à 66 % en bureaux et 34 % en commerces.

Labels verts en mue Mise de départ :
Profil de risque :
Deux labels distinguant les fonds de valeurs mobilières (actions et obligations) respectueuses de l’environnement préparent leur mutation. C’est d’abord le cas du label français ISR. Créé en 2016 et ayant estampillé déjà plus de 1.100 placements, ce dernier est en pleine refonte de ses critères . Objectif : le rendre plus difficile à décrocher. C’est aussi le cas du label belge Towards Sustainability qui, à ce jour, a été décerné à 790 fonds. « La refonte de ces deux labels va désormais pouvoir intégrer la réglementation européenne devenue plus exigeante » , explique Sabrine Aouida, responsable de l’expertise ESG chez la fintech Weefin. « Ces évolutions qui riment avec des critères plus précis et donc plus restrictifs devraient réduire l’offre de fonds ESG comme peau de chagrin » , estime-t-elle. Ainsi, les placements proposés à l’avenir devraient gagner en transparence. Voilà de quoi répondre aux nombreuses critiques concernant plusieurs fonds qui malgré leur labellisation sont régulièrement taxés de greenwashing car exposés aux énergies fossiles.

Laurence Boccara

> Lire l’article complet